Envie de faire un stage à l’étranger ? Bonne idée ! Partir quelques mois dans un autre pays est l’une des expériences les plus formatrices d’un parcours universitaire ou professionnel. On améliore sa langue de travail, on découvre de nouveaux modes de vie et surtout on revient avec un CV renforcé et un réseau international.
Dans cet article convivial et orienté bonnes ondes, je vous dévoile comment trouver un stage, profiter des programmes tels qu’Erasmus, gérer les démarches et adapter la méthode à votre profil, le tout sans stress et avec des exemples concrets.
1. Pourquoi tenter le stage international ?
- Valoriser son profil : une expérience hors de France prouve votre flexibilité et votre ouverture culturelle. Les entreprises y voient un atout immédiat.
- Maîtriser une langue : rien de tel qu’un usage quotidien pour progresser plus vite qu’en cours.
- Élargir son réseau : collègues, tuteurs, camarades venus du monde entier… ces contacts deviendront peut-être vos futurs partenaires de travail.
- Gagner en autonomie : logement à dénicher, budget à tenir, nouvelles habitudes à adopter… chaque étape renforce la confiance.
Exemple inspirant : Sara, étudiante en environnement, a passé quatre mois en Suède. Résultat : un anglais fluide, un projet mené en équipe internationale et… une proposition d’emploi pour après le diplôme !

Exemple de flyer pour partir étudier à l’étranger
2. Trouver un stage à l’étranger
2.1 Où chercher ?
- Plateformes d’offres de stages : moteurs de recherche spécialisés où vous filtrez par pays, durée et domaine.
- Sites des établissements d’enseignement : universités et écoles publient des stages réservés à leurs étudiants.
- Réseaux professionnels en ligne : rejoignez des groupes « internships worldwide » pour repérer des annonces inédites.
- Associations étudiantes : elles partagent souvent des listes d’entreprises prêtes à accueillir des stagiaires internationaux.
2.2 Méthodes pour trouver et postuler
- Candidature ciblée : adaptez votre CV et votre lettre à la culture locale ; mentionnez vos objectifs et la valeur que vous apporterez.
- Candidature spontanée : identifiez une entreprise alignée avec votre projet de formation, puis envoyez un message clair accompagné d’une courte vidéo de présentation (ça marque les esprits !).
- Relance courtoise : un mail ou un appel une semaine plus tard montre votre motivation sans paraître insistant.
2.3 Contacter directement une entreprise
- Recherchez le nom du responsable (site, réseaux sociaux).
- Présentez-vous en trois lignes : qui vous êtes, ce que vous voulez apprendre, ce que vous pouvez apporter.
- Ajoutez un lien vers votre portfolio ou un mini-projet ; montrer son travail vaut mieux qu’un long discours.
3. Les programmes de stage à l’étranger
3.1 Erasmus+, star de la mobilité

Avoir un CV solide, c’est mettre toutes les chances de son côté pour partir étudier à l’étranger.
- Public : étudiants, apprentis, jeunes diplômés (jusqu’à 12 mois après le diplôme), personnes en recherche d’emploi accompagnées par leur établissement.
- Durée : de 2 à 12 mois, et ce à chaque cycle d’études.
- Aides financières : une bourse mensuelle indexée sur le coût de la vie du pays d’accueil ; souvent cumulable avec des aides régionales.
- Conditions : accord entre votre établissement, l’entreprise d’accueil et vous-même ; signature d’une convention tripartite.
3.2 Autres cadres de mobilité
Plusieurs programmes bilatéraux (France-Canada, accords Europe-Asie, etc.) soutiennent la mobilité internationale. Des agences spécialisées peuvent aussi vous accompagner : elles aident à traduire le CV, sélectionnent les offres et préparent l’entretien.
3.3 Financer son séjour
- Bourses institutionnelles (programme Erasmus, collectivités).
- Fonds d’urgence de l’établissement d’enseignement pour les étudiants boursiers.
- Économies personnelles : planifiez un budget six mois avant le départ.
- Petit travail sur place : autorisé selon le visa et la durée du stage.
Exemple : Hugo, apprenti développeur, a combiné 480 € mensuels d’Erasmus et 300 € de sa région ; son logement à Berlin coûtait 550 € : mission finance accomplie !
4. Démarches et documents essentiels
Étape | Description rapide |
Convention de stage | Décrit missions, dates, gratification, assurances. Signée par vous, l’établissement et l’entreprise. |
Visa ou permis de travail | Hors Europe, renseignez-vous tôt : le délai peut durer un mois. |
Assurances | Santé, responsabilité civile et rapatriement. Pensez complément Erasmus si besoin. |
Traduction de documents | Relevés de notes, diplômes : vérifiez si une version certifiée est requise. |
Logement | Réservez deux semaines initiales ; vous aurez plus de temps pour trouver un lieu définitif. |
Budget prévisionnel | Loyer, transport, alimentation, loisirs ; ajustez-le à la bourse reçue. |

Nos meilleures astuces pour étudier efficacement
5. Conseils par profil
- Étudiants : démarrez la recherche neuf mois avant le départ ; utilisez la liste d’entreprises partenaires de votre école.
- Apprentis : vérifiez l’accord cadre avec votre centre de formation ; un stage Erasmus peut s’intégrer au calendrier d’alternance.
- Jeunes diplômés : jusqu’à un an après le diplôme, vous restez éligible au stage Erasmus ; idéal pour consolider un projet professionnel international.
- Demandeurs d’emploi : les services publics soutiennent la mobilité ; un stage à l’étranger démontre votre pro-activité.
- Personnes en situation de handicap : des aides couvrent l’accompagnateur, le matériel adapté et les aménagements nécessaires.
6. Préparer le grand départ : checklist express
- Mettre à jour le CV en anglais (ou dans la langue locale).
- Réviser le vocabulaire technique lié à votre secteur.
- Scanner passeport, assurances, convention et stocker le tout dans le cloud.
- Informer votre banque pour éviter tout blocage de carte.
- Télécharger applications de traduction et transport public.
- Organiser un appel vidéo avec le tuteur pour briser la glace avant l’arrivée.