Originellement considéré comme un produit de luxe, le bonbon se développe et devient accessible au plus grand nombre au 19e siècle. La répétition de l’adjectif « bon » dont découle le mot « bonbon », est en partie emprunté au langage des enfants. Mais quelle est réellement l’histoire de ces sucreries ? De l’extrait de sucre de canne aux bonbons fabriqués de manière industrielle (notamment les différentes sucreries de la célèbre marque de bonbons « Haribo ») en passant par les confiseries de luxe et de fabrication artisanale : Zoom sur l’évolution des bonbons au cours du temps.
Les sucres naturels
600 ans avant Jésus Christ, en Perse Antique, le premier sucre naturel consommé pour le plaisir apparaît avec « le roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles », soit : la canne à sucre. 400 ans avant Jésus Christ, Alexandre le Grand introduit ce produit en Méditerranée. Utilisée à des fins médicinales et thérapeutiques, la canne à sucre est utilisée pour soigner, mais également pour purger certaines parties du corps telles que les reins, l’estomac, l’intestin ou encore la vessie. Rapporté en Europe par les Chrétiens au cours des premières croisades, le sucre de canne est alors utilisé uniquement par les apothicaires, qui en obtiennent l’exclusivité d’utilisation et du commerce par le roi Charles VIII en 1484. Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle que le sucre commence à être consommé en tant que gourmandise et non plus seulement à des fins médicinales. À cette époque, le sucre représente un produit de luxe consommé exclusivement par les plus riches personnalités de la société.
Les bonbons confectionnés de façon artisanale
Les bonbons confectionnés de façon artisanale sont ensuite apparus dans la société. La spécificité de ces bonbons est qu’ils étaient fabriqués avec du sucre, bien entendu, mais également des arômes naturels tels que des épices ou encore des plantes, des fruits, des fleurs, du miel, de la réglisse. Aujourd’hui encore, de nombreuses confiseries proposent à la vente des bonbons artisanaux. Guimauve, sucettes, friandises et douceurs en tout genre, nombreuses sont les sucreries et gourmandises produites de façon artisanale. Ces dernières sont en outre généralement composées d’ingrédients d’origines naturelles, aux nombreux parfums, goûts et textures différentes.
De plus, chaque région a généralement sa spécificité (les bonbons au caramel et beurre salé en Bretagne, par exemple). Certains bonbons confectionnés de manière traditionnelle et artisanale peuvent avoir le goût de fleurs (violette, roses, coquelicot, etc.) ou encore de plantes telles que l’anis ou la réglisse. Ces sucreries sont généralement réalisées sur place, et avec des produits naturels. La guimauve, par exemple, est généralement réalisée de façon artisanale avec du blanc d’oeuf monté à chaud avec du sirop de plante. Le chamallow quant à lui se fabrique grâce à une émulsion de sucre avec de la gélatine de poisson. Les bonbons confectionnés de façon artisanale sont généralement des valeurs sûres en termes de goût, d’authenticité et de procédés de fabrication. Ils représentent en outre des sucreries plus naturelles que les confiseries industrielles.
Les confiseries industrielles
Les confiseries industrielles se développent au cours du 19e siècle, lorsque, pour répondre à une demande croissante de la population, les sucreries deviennent financièrement abordables, grâce au sucre de betterave. L’ère du bonbon industrielle voit le jour à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pâques, Halloween, Noël : toutes les occasions sont bonnes pour consommer des sucreries, même au quotidien. Les confiseries industrielles, produites à très grande échelle, contiennent généralement plus de sucre, de graisse, d’arômes et de colorant que les confiseries produites de manière artisanale. Les bonbons pétillants par exemple, sont réalisés avec de l’acide citrique, ce qui provoque une sensation de pétillement dans la bouche lorsque ces derniers entrent en contact avec la salive.
Les bonbons Haribo sont l’exemple idéal de la confiserie industrielle : carambars, malabars, nounours en guimauves, ours en gelée : les possibilités de goûts, couleurs, formes et textures sont illimités. De manière générale, une confiserie industrielle est ainsi désignée car elle implique généralement l’ajout d’arômes artificiels, de gélifiants ou d’acidifiants plus importants. Les secrets des recettes de fabrication des bonbons industriels sont généralement gardés par les producteurs afin que le processus de fabrication ne soit pas copié. Notons également qu’avec les bonbons fabriqués de manière industrielle se sont très largement démocratisées les pastilles rafraîchissantes, les gommes vertes, les bonbons sans sucre ou encore les chewing-gums de toutes sortes. Aujourd’hui, au quotidien, les consommateurs ont pour habitude de se régaler de ces différentes sucreries à toute heure de la journée.
Les bonbons bio
Aujourd’hui, la tendance des bonbons bio tels que ceux vendus par Nicebonbon séduit de plus en plus de monde. Dans un souci de santé et de consommation de produits d’origine naturelle, la fabrication de sucreries de manière biologique représente une option très intéressante pour la plupart des consommateurs. Comme pour les bonbons fabriqués de manière traditionnelle ou industrielle, les bonbons bio se déclinent dans une grande variété de goûts, de formes et de couleurs. Leur caractéristique, comme leur nom l’indique, est qu’ils sont composés de produits d’origine biologique. Écolo ou non, le bonbon bio peut être consommé par tout le monde, et cela est même recommandé pour des questions de santé, mais aussi parce que ces sucreries sont généralement plus aromatisées naturellement que les bonbons industriels, permettant ainsi de renouer avec des saveurs naturelles telles que le citron, la menthe, l’anis ou encore le miel.
Réalisés avec des ingrédients naturels et biologiques, les bonbons bios ne contiennent pas de matières synthétiques telles que des conservateurs, des additifs ou colorants chimiques, ou encore de l’ajout d’arômes artificiels. Le bonbon biologique reste bien entendu une friandise et doit être consommé, comme tous les autres bonbons, avec modération. Néanmoins, ces derniers ne contiennent pas d’additifs chimiques qui pourraient nuire à la santé (matières synthétiques, stabilisants, etc.), contrairement aux bonbons industriels. On les reconnaît notamment à partir de leur composition qui peut contenir de la gélatine, mais la plupart des fabricants de bonbons répondant aux normes du bio (confiseurs certifiés AB – pour « agriculture biologique » -) remplace la gélatine par du miel, de la pectine de pomme biologique ou encore de l’agar-agar, pour créer un effet gélatineux naturel. Meilleurs pour la santé, ainsi que pour l’environnement, les bonbons bio représentent donc l’alternative idéale en termes de consommation de confiseries et sucreries, avec ou sans sucre.
Ainsi, de la canne à sucre comme produit utilisé par les apothicaires, aux bonbons biologiques à base de composants naturels, en passant par les friandises artisanales de luxes et les confiseries industrielles produites en série pour satisfaire le plus grand nombre, l’histoire du bonbon à évoluée au cours des siècles, nous proposant toujours plus de goûts, de formes, de couleurs et de texture… Pour notre plus grand plaisir.